- Shen Lô -
Le Sang Humain n’a qu’une manière de couler

Nom (facultatif) : Shen
Prénom :
Race : Nippone
Sexe : Féminin
Age : 21 ans
Classification : Tessaros

Apparence physique : Qui, dans tout Océania, s’est déjà demandé « […] à quoi ressemblait Shen Lô ? »
Aucune personne d’importance, et pourtant, les locaux devraient commencer à appréhender le visage de celle dont l’ambition se mesure par la conquête tactique, lente mais inéluctable asservissement par la force.
Quel visage, un tel prédateur en puissance, pourrait-il détenir ? Vous pensez alors à une médisante et hideuse créature difforme ? Peut-être à un mâle viril, aux traits humains mais déformés par de conséquentes cornes sombres ? Ou ce voile noir, qui ne laisse qu’une ombre diffuse et imprécise se mouvoir vers les ténèbres ?

Et si ce faciès se définissait tout autre ? Il pourrait être féminin et indéniablement délicat. De longues mèches entremêlées, ébène, tomberaient hasardeusement autour de cet ovale , au menton velours et angulaire, pour s’échouer sur des épaules fortes à la peau légèrement lacérée ici et là.
Son regard tantôt d’un bleu-noir vibrant, désarmant, aurait la profondeur de la passion et de l’irrésistible danger, d’interminables cils noirs habilleraient ses paupières pour lui offrir ce regard qui étincelle de ses impétueux penchants et ses mystérieux tourments.

Les propos sanguins qu’elle prononcerait s’échapperaient d’une bouche rosace et brûlante à goûter les plaisirs, aux lèvres fines, aux contours tissés avec justesse, surplombées d’un long et émacié nez.
Soignée, n’offrant que rarement le moindre défaut, sa silhouette décrirait de robustes formes portées par une carrure longiligne, svelte et légère, sans pour autant lui offrir une maigreur affligeante.


• Signes particuliers : Elle possède un grand tatouage dans le dos, à l’effigie de Gévaudan. Un tatouage qu’elle ne désirait pas, et qui pourtant renferme tous les secrets de sa liaison avec cet être fabuleux. Sa mère, et sa grand-mère avant elle possédaient également ce tatouage.

• Psyché : Nul fantaisie ne saurait la faire davantage sourire autrement que celle de voir les plus puissantes armées affalées à ses pieds.
Lô voue une profonde affection pour les conflits, le combat, et le dynamisme d’un conflit.
C’est une femme qui a besoin d’intensité, de curiosité et de constant divertissement. Auquel cas, elle est du genre à rapidement se lasser, et à dénigrer ce qui l’avait à l’aube intéressée.

N’en déplaise aux hommes qui aiment les femmes de cette trempe, elle peut tout à fait se montrer affective, et aimante, même si il ne s’agit pas d’une personnalité qu’elle va ouvertement montrer, sauf en cas de duplicité, un talent qu’elle développa peu à peu dans l’environnement bourgeois de son enfance.

Car en effet, en dépit de son attachement tout particulier pour les champs de bataille et les rivières de sang, elle considère en tout honneur ses alliés, ses proches, et ses intimes dans le plus grand respect quand celui-ci leur est dû.
Car Lô n’est pas qu’une discrète barbare assoiffée de sang, les manières autant que les doctrines de discipline et de courtoisie ont fondés les bases de son instruction.


Compétences & capacités :

• Nom : Maledicite Sanguinis

• Type : Sanguinare

• Description : Une fois la victime blessée, lorsque le sang a coulé et que Lô en a fait le contact, celle-ci peut faire usage de sa vile magie.
Non seulement, en sa présence proche ( Délimitée par une zone de quelques centaines de mètres ), les victimes de Lô perdront davantage de sang et en continu par la blessure, mais Lô peut également agir en tant qu’une très légère force d’attraction/répulsion concentrée uniquement sur la zone blessée.
( Exemple, le sang récolté sur la lame, et en y manifestant son Helshaar par la suite au moment désiré. Le sang récolté disparaît de la possession de Lô après utilisation de celui-ci dans un halo écarlate ).

Elle peut par ailleurs s’enduire du sang de la victimes sur certaines parties de son corps pour agir comme deux aimants qui se repoussent sur la partie qu’elle se sera ensanglanté.

• Niveau de maîtrise : Bonne

• Talents particuliers : Trouvant sa source dans son éducation chez les Nippons, Lô ne fut pas épargnée par l’apprentissage du maniement du sabre, de l’arc et de la discipline combative.
Héritière du petit domaine de son père, petite, elle dut se résoudre à apprendre à combattre, et en apprécia finalement l’usage à un point parfois excessif.
C’est lors de sa 19ème année qu’elle se vit offrir sa célèbre lance à lames-doubles
« Séléna ». Elle pratiqua énormément d’entraînement avec sa lance, si bien qu’elle décida de s’aider du mouvement de l’eau et du vent pour en créer des danses extrêmement furieuses, tempétueuses et donc mortelles.

• Affinités magiques : Sanguinare et Seigen.

• Particularités raciales : Gratifiés du don du Gisei, faculté redoutable qui a surpris nombre de leurs adversaires, les Nippons sont capables de sacrifier une partie de leur être pour obtenir de nouveaux pouvoirs ayant trait à leurs individualités ou accroître leur puissance brute.

Biographie : Jadis, car le temps écoulé semble désormais si loin, sous un soleil radieux et des terres craquelés sous son écrasant éclat, une famille possédant une petite fortune fut honorée d’une petite fille qu’ils prénommèrent « Lô ».
En effet, la petite fille était né d’un père de naissance respectable, tout autant que sa génitrice qui soufra gravement de sa naissance, et qui en mourut inéluctablement quelques mois plus tard.
C'est d'ailleurs quelques temps après sa mort, que le mystérieux tatouage se dessina un peu plus chaque jour dans son dos.

Localisé au sein du Zengghuo, dans l’aride et montagneux nord, la famille Shen n’était finalement qu’un vulgaire pion sur l’échiquier des plus puissants.
Car peu de sujets ne vivaient sous la direction de la famille Shen, leurs terres si elles étaient parfois garnies en minéraux, ne leur permettaient finalement que de vivre dans un luxe ridicule en comparaison de ceux du sud.

Mais au commencement de son histoire, cela était amplement suffisant pour la jeune fille.
Et en dépit d’une réelle distance avec les riches provinces du sud, elle fit instruite dans l’enseignement d’une vraie Nippone : L’enseignement d’une tradition militaire et de la discipline, une importance lié au corps et à l’esprit, et se pousser toujours plus loin dans ses limites.
Cependant, tandis que le mépris de la souffrance et de la mort, ainsi que la mise en place de règles strictes lors de conflits se devait être inculqué, Lô apprit néanmoins à s’en soustraire, difficilement.
Il fallait bien entendu jouer le jeu, mais Lô travaillait également sa duplicité qui se révélerait être une arme politique et diplomatique dans l’avenir.

En toute franchise, Lô n’eut que peu de contact avec son père, celui-ci n’hésitant pas à se remarier, et à la renier lors de son exil. Figure pas si autoritaire que l’on pourrait espérer d’un individu de la petite noblesse, l’ambition qu’il arborait était finalement sa force coercitive, avec évidemment, ses compétences militaires.
En grandissant, et en enchaînant quelques voyages de moindre importance, elle finit par devenir le témoin direct de la fortune, du développement, de la beauté des gens et de la prestance de la région australe. Des villes, et des murailles plus imposantes les unes que les autres, la dynamique démographique et commerciale, les rumeurs et les festivités, tout respirait la puissance puisque la confiance permettait à ces personnes de vivre aussi allègrement.

Pourquoi n’était-il pas la même dans le domaine de son père ? Et pourquoi ne visitait-elle pas davantage ce merveilleux territoire.
Son père lui en expliqua brièvement les rouages les plus secrets, en ajoutant que bien souvent, le sourire des plus fortunés cachait une complexe machination. Lô s’identifia à bien des égards à un tel portrait, et considérant cet état de fait, ne semblait pas pouvoir porter d’affection à pareilles cités. Car elle se savait corrompue, et celles-ci abritait des nids de corruptions.
Lô n’avait pas vraiment de nom pour s’imposer, ni même de richesse pour se démarquer. Ses talents n’avaient jamais été mis en valeur, et son attirance pour le combat ne semblait pas suffire, puisqu’il était une simple coutume chez Nippons, que de régler les choses par le fer.

Une nuit, les chevaux furent quelque peu agités, et il en fut de même des animaux d’élevage et de la ferme en général.
Et puis, quelque chose clochait. Après un entraînement laborieux, et succédant à l’agitation générale, elle ne cessait d’entrevoir dans les limites du domaine, comme des yeux, à peine perceptibles. Il y avait un côté étrangement attirant, enivrant même, qui donnait envie d’aller explorer et de dévoiler le visage ou une forme.
Mais le temps avait tourné, et la raison des mouvements précipités des bêtes se fut moins discrète. Un puissant séisme frappait de plein fouet les terres de son père, et bon nombre de constructions se firent emporter dans la rage de la terre.
Un tel événement était finalement commun, il n’en demeurait pas moins qu’il causa bon nombre de ravages et de destructions si bien qu’une partie des animaux s’étaient libérés de leur entraves et que certaines plantations n’étaient pas sauvable.

Toutefois, cette catastrophe n’était que le cadet des soucis de Lô, qui vit finalement en cela une bénédiction. Une raison, non, une possibilité de s’arracher de la vie monotone proposée par son père qui avait désormais davantage d’enfants.
Les souvenirs de l’extérieur avaient enivré la femme-guerrière, le territoire aride ne faisait que la lasser. Elle ne portait pas d’intérêts particulier à sa famille, et elle voyait en la terre colérique un sens, un indice, une nécessité.
Elle s’empara dès lors de ses affaires, d’une petite fortune, surtout de ses armes et de Séléna, et prit une jument.
Son départ a été remarqué, mais sa recherche n’avait été que peu active. Car la famille Shen savait Lô différente, et son exode n’était pas plus mal.
Quant à Gévaudan, il fit quelques apparitions discrètes ici et là, restant toujours à grande distance de la petite dame. Toutefois, son regard ne cesse, semble-t-il, de guetter l’avenir de la demoiselle à la lance double.



• Autre : Lô depuis son enfance s’est toujours sentie observée, non en mal, mais comme si un œil inquiet planait sur sa route.
Ce regard bienveillant appartient à Gévaudan, une créature intimement et indépendamment liée à la jeune femme, qui emprunte la force d’un puissant canidé capable de prouesses surnaturelles.
Il aurait la capacité de se transformer en Bouquetin, au regard rouge tel le sang, luisant lors de la nuit la plus noire, il y fait mention que son regard mêlé à son terriblement hurlement peuvent lancer des charmes variées.

Plus fort qu’un loup, au pelage soyeux, Gévaudan est emprunt d’un voile de mystère que Lô ne parvient pas à saisir. Car si elle se sent intimement liée à cette chose, elle n’en ne connaît pas la nature, et remet parfois en cause son existence même.

Objectif (facultatif) : Voyager dans les territoires Nippons ( Et éventuellement extérieurs ), et déclencher une vague de conquêtes pour former son propre domaine,  par la même, se créer un nom.


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