Description : Dans les sombres et profondes forêts de la Germanie, ou plus rarement nommée « Teutonia », d’étranges créatures vindicatives et d’esprits malfaisants y rodent encore. Ce caractère, dangereux et ardu, se transmit à ces habitants de ces forêts peu coutumiers aux bonnes moeurs, à ces farouches hommes nés pour se battre n’ignorant pas la moindre offense, à la querelle facile et à la victoire cruelle, vouant parmi les plus fervents un culte à de cruelles divinités exigeant de sanglants sacrifices, hommes, femmes et enfants confondus – les croyances religieuses des teutons soulignant deux concepts essentiels à leur manière de vivre : la valeur de la douleur et la prééminence de la mort. Ainsi donc, aux yeux des germains, la souffrance n’est rien d’autre que la plus grande vérité de l'existence, et c'est pour cette raison qu'ils recherchent activement à la ressentir, croyant ainsi transcender leur enveloppe physique. Il est pour eux une question d'honneur capitale que de livrer d’intenses combats et d’endurer les pires souffrances en restant impassible, car dans la société teutonique le statut social d'un individu est principalement déterminé par les blessures, les cicatrices qu'il possède, et par ses vertus guerrières. Si les germains ressemblent fort à leurs cousins Reyksaviens, leur culture, leur langue, leur religion et donc la nature même de leur Helshaar diffèrent bien évidemment. Bien plus qu’une nation, leur terre, la Germanie, est morcelée en une myriade chefferies ou petits royaumes parlant la même langue, vénérant les mêmes dieux guerriers et impitoyables… et guerroyant férocement entre eux lorsque leurs intérêts les y obligent, ou si le Wergeld le commande, car si les teutons constituent une pléthore de peuples à l’identité singulière, on n’y voit aucune entente, aucun mouvement concerté, aucun effort commun. Tout sentiment national est absolument absent. Il n’y a indice chez eux ni d’un amour viscéral pour la patrie, ni même d’une haine brûlante pour l’étranger si bien que leurs incessantes querelles intestines les rendent peu enclins aux rassemblements ; en résulte alors une instabilité des pouvoirs locaux ainsi qu’un climat de violence constant et un développement technique inexistant. En effet, puisque les chefs de guerre ne restent jamais longtemps au pouvoir et que les rudes conditions de vie des germains freinent toutes avancées quelconques, la seule forme de « paix » qu’ils connaissent est celle qui s’obtient à la force de la hache ou de l’épée. Les temps difficiles forgeant des hommes robustes, toutes ces conditions firent des teutons des guerriers d’exceptions, dépourvus certes de subtilités, mais si prisés pour leurs qualités guerrières que l’ordre militaire de Vendal est presque composé à moitié de ces seuls combattants venus de leurs lointaines terres inhospitalières !

Réceptivité au Solfir : Elevée.

Particularités raciales : Les Germains sont capables de repousser, à leurs grands risques, les limites musculaires imposées par leur corps.

Population estimée : inconnue.

Lieu(x) de la race : Germanie / Issling et Hassling / Reyksavia / Britannia