¤ l'Ile-continent de Britannia

Les terres britanniennes sont un ensemble de collines rudes et de vastes, de vallées brumeuses et de côtes rocheuses, de lacs bleus et de claires rivières, de champs fertiles, de forêts où abonde le gibier de toute sorte, où des portes à demi-cachées au flanc de collines boisées ouvrent sur des labyrinthes sylvestres qui serpentent dans le noir pour révéler d’inimaginables merveilles et d’amples trésors au plus profond des terres. Ce sont des terres richissimes, fécondes, protégées par de hautes collines à l’est et au sud, et le bleu infini de l’océan d’Hukson. Espace stratégique certain, les territoires britanniens sous contrôle reyksavien recèlent la plus grande partie des réserves énergétiques et minérales de l’archipel, dont la mobilisation constitue un facteur déterminant de sa puissance économique. La mise en valeur se heurte cela dit à l'insuffisance du peuplement, conséquence de décennies d’épidémies et de l’imposition du travail forcé qui ont entraîné une saignée démographique parmi les principaux peuples gaels, aux contraintes de l'environnement géographique et des distances qui renchérissent les coûts de production et de transport, lesquels impliquent la mise au point de techniques et d'équipements spécifiques. A l’exception de la cité de Kolstrom, on ne recense guère de grandes villes.